• âge › vingt-sept ans • date et lieu de naissance › né en Nouvelle-Orléans un vingt-quatre décembre, d'où ton prénom particulier. • nationalité › du côté de ta mère, tes origines sont françaises même si ta mère elle-même est née en NO. du côté de ton père, tes racines sont à la ville qui t'a vu naître. • profession › tu as récemment ouvert ton propre cabinet d'enquêtes. après avoir suivi une formation dans le cadre d'intégrer le corps de police de la NO. • orientation sexuelle › tu ne t'imposes aucune limite, aucun tabou. tu n'as jamais jugé que par le feeling et l'instinct. qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme, tu ne fermes la porte à aucune éventualité pour te donner le droit d'être tout simplement heureux. • situation amoureuse › ça a jamais marché. ta passion dévorante pour l'enquête et la vérité t'a toujours poussé à déterré les secrets de tes conjoint(e)s. du coup, à trop en savoir sur eux/elles, tu finissais par t'enfuir. si ce n'était eux/elles qui prenaient la poudre d'escampette à t'apprendre si parano. • situation financière › tu gagnes pas des masses mais tu t'en sors. tu joins les deux bouts difficilement mais tu ne te plains pas. tes parents ont connu pire, tu as connu pire. • et vivre à la nouvelle-orléans, ces derniers temps, c'est comment ? › c'est tendu, c'est étouffant. mais tu t'en accommodes plutôt bien. en vrai, tu t'en moques carrément des récents évènements, ça te passe au-dessus de la tête. t'es pas du genre à paniquer dès que la nuit tombe, mais tu peux pas t'empêcher d'entendre ta ville s'étouffer et ça, ça te fait flipper. • groupe › TAKE ME TO CHURCH.  • célébrité › nicolas simoes • crédit › fuckyeahnicolassimoes tumblr.

enquêter a toujours été une véritable vocation pour toi. déjà en secondaire, tu fouillais dans la vie de tes camarades pour y découvrir de sournois petits secrets. on réclamait souvent ton aide lorsqu'on cherchait à blesser quelqu'un ou à faire chanter un professeur. ça t'a jamais dérangé d'endosser ce rôle, de toute façon, t'as toujours demandé à être rémunéré. alors ouais, plus jeune, tu te contentais d'un baiser, d'un rencard ou d'autres choses. mais ta vocation, elle t'habite depuis longtemps. ~ t'es un mec intelligent et réfléchi. faut croire que l'école t'a desservi parce que t'avais du mal à te concentrer en cours. t'étais pas l'enfant modèle, ça c'est certain. mais plus tard, t'as fait tes preuves. en croisant aujourd'hui d'anciens titulaires, tu dois avouer que tu t'sens minable d'avoir fait la misère à ce point quand t'étais gosse. ~ tu t'énerves vite, peut-être trop vite. c'est pas que tu ne supportes pas qu'on te contredise ou qu'on t'attaque, mais t'as la réplique acerbe. à l'école, t'étais chétif dans ton genre, du coup, la parole, ça a toujours été ton arme la plus efficace. t'es doué, pour blesser. tu sais où appuyer pour faire du mal. et t'as jamais eu peur de t'en servir. franc, honnête et loyal, tu as des valeurs et des principes. du coup, c'est tout naturellement que, au-delà de ça, t'aies développé un caractère plutôt colérique. ~ perfectionniste, même jusqu'au-bout-iste. c'est un défaut, mais également une qualité. tu lâches jamais une affaire tant que t'es pas certain de l'avoir résolu. t'as tendance à tout abandonner pour tes dossiers, quitte à y passer des soirées entières. t'es pas du genre flemmard même si, à l'époque, t'avais la fâcheuse tendance à t'endormir sur le banc des classes. mais depuis que t'exerces ta profession, t'as développer un certain professionnalisme qui en ferait pâlir de jalousie plus d'un. ~ tu ne te mêles pas des affaires de la police. forcément, t'y as des contacts et tu te tiens informé. mais avec l'expérience, t'as appris à renoncer à élucider leurs crimes. chacun sa soupe, comme t'aimes à l'dire. tu ne travailles qu'avec des particuliers depuis qu'on a failli t'arrêter pour entrave à enquête. ~ t'as une facilité d'adaptation assez affolante. c'est dans ta nature, tu te fonds dans la masse sans problème. c'est pas que tu sois invisible ou discret, c'est juste que tu as appris avec le temps à manier l'art de disparaître sans laisser de trace. quand t'enquêtes, tu le fais en silence et sans jamais te faire choper. ouais, bon, parfois, il t'arrive de commettre des impairs mais personne n'est vraiment parfait. ~ t'as une relation particulière avec ta mère. elle est ton roc et, à vingt-sept ans, t'en es, d'une certaine manière, toujours très dépendant. c'est pas mauvais, c'est juste qu'elle est ton pilier le plus solide. tu te reposes souvent sur ses frêles épaules tout en sachant que tu ne le devrais pas. mais elle est belle ta mère, elle est grande. et toi, toi tu as besoin d'elle plus que de n'importe qui. ~ t'es un geek. ça c'est un fait réel. c'est pas que tu passes ton temps à jouer aux jeux vidéos mais si tu le pouvais, tu t'y refuserais pas une seule seconde. tu aimes l'informatique, tu touches à tout. de photoshop aux créateurs d'applications, t'as déjà tout testé. tes après-midi de libres ? tu les passes chez toi, dans l'ombre de ton petit salon à pianoter, à jouer et à découvrir. tu passes ton temps à faire des recherches sur google. en vrai, tu googlises tout ce qu'il te passe par la tête. t'es un maniaque de l'informatique... ~ mais pas que, t'es aussi un maniaque de l'ordre et du rangement. tu ne supportes pas qu'on vienne foutre le bordel dans tes affaires. dans ton bureau, tout est classé par degré d'importances. les plus gros dossiers et les plus dangereux sont sur une étagère quand les dossiers plus légers, eux, sont dans un tiroir. au-delà de ce classement irréprochable, tu nettoies ton appartement trois fois par semaine, tu passes sans arrêt un chiffon pour la poussière et tes dvd sont rangés par genres et ordre alphabétique. ~ tu fumes... c'est un fait, mais tu fumes trop. beaucoup trop. qui plus est, tu t'autorises même à fumer dans ton bureau. du coup, c'est pas étonnant qu'on retrouve des cendriers un peu partout où tu passes. tu en es à deux paquets par jour. mais t'y peux rien, t'es du genre nerveux. t'as besoin d'avoir sans arrêt quelque chose entre les doigts et dans la bouche. t'es hypocondriaque également, ce qui va de pair avec ton caractère plutôt nerveux. ~ tu t'offres parfois des petites virées à l'étranger mais en règle générale, tu restes ici, dans ta ville. tu l'aimes ta ville. berceau du jazz et des légendes sur le mysticisme. tu l'aimes ta ville, elle te le rend bien. ici, tu ne t'ennuies jamais. tu pourrais, mais ce n'est pas ton cas.

• pseudo › y paraît qu'on m'surnomme fancy. • âge › azy, j'ai soufflé mes vingt-cinq bougies, j'suis un vieux. • pays › la suisse, terre d'eldorado du chocolat et des montres. • comment as-tu découvert le forum ? › bazzart est notre sauveur. • un dernier mot à nous dire ? › j'vous aime  

tu fermes le dossier devant tes yeux, en souriant brièvement. de ta main libre, tu tamponnes la couverture jaunâtre de ce dernier. classé, voilà tout ce qu'il restera de cette enquête. le tiroir ouvert sur ta droite, tu l'y ranges, avec les autres. archives, vestiges, souvenirs. tu soupires, tu pousses du genou le tiroir et te redresses sur tes jambes. dans l'ombre de ton office, tu t'avances jusqu'à la fenêtre. de tes doigts, tu écartes les persiennes et observes l'extérieur un instant. tout est calme ici, presque trop. alors, tu reprends ta marche jusqu'au comptoir, dé-bouchonnes la bouteille de Merlot dont tu te sers enfin un verre. le liquide arrose ta gorge, et tu soupires encore. tu ne te souviens pas à quel moment tout ça t'est devenu si... ennuyeux ! tu prends place sur le fauteuil qui accueille généralement tes clients, tu poses tes yeux sur le verre dans lequel se reflète la lumière de ton bureau. le liquide danse, le liquide scintille. tu roules des yeux, tu restes silencieux. personne, pas un bruit, le confort t'envahit tandis que tes yeux se ferment doucement. tu revois son visage, tu retrouves son odeur. et puis, tu entends sa voix, tu sens ses mains sur ton corps, ses lèvres sur les tiennes. tu visualises votre piaule, ça pue l'tabac. sourire en coin, tu redessines son corps, celui que tu tiens entre tes mains. tu l'aimes, encore, toujours. coeur brisé, coeur en miettes. tes yeux qui s'ouvrent et tout disparaît, à nouveau. la routine a pris le dessus sur l'aventure, le goût du risque. tu bois une nouvelle gorgée, le liquide brûle ton oesophage, t'en es presque soulagé. tu te redresses, tu marches quelques pas, et puis, tu reviens vers la fenêtre. tu écartes les persiennes, tu observes. dans la rue, tu l'imagines, ça te fait sourire. tu cherches ses traits fins dans chaque visage qui apparaît, comme toujours. mais tout a disparu, ne reste en toi qu'un vide qui te ronge, te hante et t'obsède. rien n'est plus comme avant depuis son départ... l'ennui a fait l'impasse sur le reste. tu ne t'endors qu'en sa compagnie, tu ne te réveilles qu'avec lui. toujours présent, toujours près de toi. il pèse sur tes épaules, il embrasse ton ombre. alors tu poses le verre sur le comptoir, tu retournes t'assoir à ta chaise et ouvres ton agenda. ton prochain rendez-vous ne va pas tarder, tu soupires. tu bouges la souris de ton ordinateur, l'image revient et ses yeux te fixent. mal au coeur, mal à l'âme, tu te détestes un instant. tu te languis de sa présence à contrecoeur. de ton doigt, tu effleures ses lèvres à moitié ouvertes. tu te souviens de cette photo capturée, de l'instant qui l'a précédée et qui l'a suivie. ça te fait sourire... éphémère, la chaleur disparaît. tu ouvres un dossier, et la porte s'ouvre. tu te lèves, tu souris, tu regardes ton client. Mrs Giggins ? elle acquiesce, elle approche. tu lui tends ta main, elle la serre. tu l'invites à s'asseoir, tu ouvres ton tiroir, prends son dossier et l'étale devant toi. mmm. tu grattes ton menton, tu lèves les yeux vers elle. vous suspectez votre mari d'être infidèle... n'est-ce pas ? elle acquiesce, en silence. elle ne dit rien mais tu lis dans ses yeux la tristesse, la culpabilité. mélange explosif, tu souris sournoisement. ne vous inquiétez pas, Mrs. je vous apporterai les réponses à vos questions en un rien de temps. et tu te surprends à la détester. l'envier d'avoir si près d'elle un homme qu'elle aime sans pour autant se rendre compte de sa chance. tu la hais de n'avoir rien d'autre à foutre que de le soupçonner et de chercher à le piéger quand elle pourrait prendre sur elle pour le conquérir, le chérir et l'aimer comme il se doit. mais c'est ton job, réparer des coeurs en miettes... alors... quand est-ce que tu prendras le temps de coller les morceaux du tien, étalés un peu partout ?