• âge › 28 ans malgré cette éternelle impression d'être bien plus vieux.• date et lieu de naissance › le 15 janvier, Nouvelle-Orléans. • nationalité › Américain. • profession › avant, il était officier de police et même si ses méthodes n'étaient pas orthodoxes, il rentrait chaque soir chez lui avec la satisfaction d'avoir été utile. Aujourd'hui, il est videur dans une boîte de nuit, seul métier qu'il ait été capable de dénicher après l'accident.• orientation sexuelle › hétérosexuelle. • situation amoureuse › désastreuse. Les femmes, il parvient à les garder le temps de quelques nuits mais au-delà, ça ne dure jamais. Bien évidemment, ça n'a jamais sa faute, mais plutôt à celle du sexe faible, qui est bien trop compliqué à son goût. • situation financière › pitoyable. Le peu d'argent qu'il gagne est englouti par les factures et, surtout, par les nombreuses bouteilles d'alcool qui jonchent le sol de son appartement. • et vivre à la nouvelle-orléans, ces derniers temps, c'est comment ? › Si vous demandez à Jaxsen son avis, il répondra que c'est aussi merdique que dans n'importe quelle autre ville américaine. Ici, ça a été l'ouragan. Ailleurs, c'est un tremblement de terre, une tornade. Chacun sa misère, pas vrai ? Puis, la criminalité et ce tueur à la con, il s'en fout, c'est plus de son ressort. Il se contente de survivre et que ce soit ici ou ailleurs, c'est le même merdier.• groupe › others of my kind. • célébrité › Aaron Taylor-Johnson.• crédit › dubstepnation.tumblr

› Jaxsen, c'est le fils miracle d'une famille modeste. C'est le fils qu'on attendait plus, celui qui a su se faire désirer. › Son père était flic, lui aussi. Il n'a fait que suivre l'exemple de son père en espérant faire sa fierté. Autant dire que sur ce point là, rien n'est sûr. › Tout allait pour le mieux jusqu'à il y a quatre ans lorsqu'il a tiré sur un gamin. Trop de fatigue, trop de pression et le voilà, tirant trop rapidement et faisant la plus grosse erreur de sa vie. › Il bosse désormais en tant que videur dans une boîte de nuit et il déteste ça. Il déteste devoir gérer des petites bagarres sans importance, il déteste devoir supporter les types et les nanas bourrés, il déteste la musique qui lui éclate les tympans chaque soir. Et pourtant, il ne démissionne pas parce qu'il sait qu'il ne trouvera rien d'autre, pas après ce qui est arrivé. › Le brun n'est plus aussi proche de ses parents qu'auparavant. C'est sa faute, il en est conscient. Il s'en voulait d'avoir ainsi salit le nom des Fuller avec cette erreur qu'il a commise et il a volontairement décidé de se montrer odieux avec eux et de s'éloigner afin d'éviter de les décevoir davantage. › Peu à peu, il sombre. L'alcool devient aussi vital que l'oxygène, voir plus encore. › Macho, fier, violent, possessif, impulsif, direct, téméraire. Et la liste de ses défauts pourraient continuer encore longtemps. › Malgré tout, il demeure loyal, protecteur, intelligent, discret, déterminé, patient. › Jaxsen a bien entendu parler du tueur ; simplement, il s'en fiche. C'est pas comme si il pouvait faire quelque chose pour l'arrêter ; après tout, il est plus flic, maintenant, alors il laisse ses anciens collègues faire leur boulot. Il a déjà bien assez de problème à gérer comme ça sans s'en rajouter. › Se battre est devenu une habitude pour lui, quelque chose dont il ne pourrait plus se passer. C'est un habitué des combats de rue, d'ailleurs. Quand il cogne, il se sent mieux, il se défoule en espérant pouvoir se défaire de toute sa colère. Quand il reçoit des coups, il se sent tout aussi bien, ça lui donne l'impression de revivre. › Ça peut paraître étonnant venant de quelqu'un comme lui et pourtant, il sait cuisiner comme un pro. Il peut reproduire bon nombre de recettes sans difficulté. Enfin, le problème, c'est qu'il prend pas souvent la peine de cuisiner. En général, il se contente d'une pizza ou autre nourriture qu'il peut commander rapidement. › Jaxsen, il préfère de loin la compagnie des animaux à celle des hommes. Les animaux, eux, sont loyaux et ne jugent jamais leur maître. Il a d'ailleurs un chien et deux chats avec lesquels il fait preuve d'une tendresse inhabituelle venant de lui. › Il sait jouer de la batterie ; du moins, il savait avant, il faisait même partie d'un groupe au lycée. Aujourd'hui, ça fait des années qu'il n'a plus joué. › Le videur adore la pluie, sans réellement savoir pourquoi. Peut-être parce que c'est en accord avec son âme. Il préfère d'ailleurs sortir quand il pleut que lorsqu'il fait bon, pour la simple raison qu'il y a bien moins de monde dans les rues. ›

• pseudo › Laura. • âge › 20 ans. • pays › France • comment as-tu découvert le forum ? › grâce à ma Marie • un dernier mot à nous dire ? ›

Les coups qui pleuvent à n'en plus finir. Les cris de la foule, excitée, guettant la moindre goutte de sang. Des rapaces, c'était tout ce qu'ils étaient. Des rapaces qui espéraient secrètement que le combat ne dégénère et qu'un homme finisse par ne plus se relever ce soir-là. Ça l’écœurait, Jaxsen. Plus que tout. Pourtant, il se taisait. Il la ramenait pas malgré sa grande gueule, malgré cette manie qu'il avait à dire tout ce qu'il pensait sans prendre de gants. Non, il la ramenait pas parce qu'il pouvait pas se permettre de perdre ça. C'était tout ce qu'il lui restait, tout ce qui lui permettait de se sentir vivant l'espace de quelques courts instants. Alors il continue à frapper encore et encore, tentant vainement d'expulser cette rage qui lui donnait l'impression de bouillir de l'intérieur et d'être sur le point d'exploser. Son adversaire n'avait d'autre choix qu'encaisser encore et encore, impuissant face à tant de violence. Et là, alors qu'il se bat, des souvenirs de cette journée lui reviennent sans qu'il ne puisse les contrôler. Ça lui arrive parfois. Souvent même. Il revoit ce gamin qui met sa main dans sa veste. Lui, sur les nerfs à cause des heures supplémentaires et de son patron qui le harcèle, qui croit qu'il va sortir une arme et qui décide de tirer le premier. Et au final, le gamin avait rien d'autre qu'un foutu portable dans sa poche. La culpabilité. La haine envers lui-même. Des émotions avec lesquelles il devait vivre chaque jour désormais. C'était comme si depuis cet accident, tout lui avait été enlevé. Il avait été viré. Le brun s'était mis à dos la plupart de ses proches, agacé par son comportement. Ce n'était pas leur faute et Jaxsen ne leur en voulait pas, au contraire. C'était lui-même qui avait causé leur départ. Il était devenu odieux avec eux, les incitant à partir ; c'était là sa façon de se punir après ce qui était arrivé. Et le voilà, maintenant, qui déverse sa haine contre des hommes tout aussi torturés que lui. Il ne comptait plus les cicatrices causées par ce spectacle désolant. Les quelques billets qu'il pouvait gagner n'était qu'un bonus qui lui permettait de s'offrir quelques verres de plus à la fin du mois, il ne s'agissait nullement de sa motivation première. C'est alors qu'un premier coup le heurta, distrait par ces flashs qui revenaient sans cesse le hanter. Puis, un second. Au final, ce fut une véritable pluie de coups lui coupant le souffle. Et finalement, il ne put tenir davantage et s'effondra, le visage en sang. Jaxsen entendit les applaudissements des spectateurs, ravis d'avoir eu le droit à leur dose de sang ce soir. L'organisateur qui félicitait le gagnant du combat et qui lui remettait les quelques billets amassés grâce à cette victoire. Au lieu de hurler à cause de la douleur, il ne trouvait rien de mieux à faire que rire à gorge déployée. Chaque partie de son corps était douloureuse et il allait probablement mettre quelques jours à récupérer et lui, il riait. Il riait parce qu'il se sentait incroyablement bien à ce moment là. Il ne pensait à rien, rien hormis cette douleur physique éprouvé à l'instant. C'en était presque agréable de réaliser qu'il était encore capable de ressentir quelque chose, de sentir qu'il était encore en vie malgré tout. Alors il riait encore et encore, ne se souciant pas du goût métallique du sang qui se répandait dans sa bouche. Spectacle pathétique.
Parce que Jaxsen, il ne vit plus.
Il survit.