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 iv – LA NOUVELLE-ORLÉANS.

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Benjamin Moriarty
Benjamin Moriarty
pnj ○ been to hell


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MessageSujet: iv – LA NOUVELLE-ORLÉANS.   iv – LA NOUVELLE-ORLÉANS. EmptyDim 30 Aoû - 14:47


LES GÉNÉRALITÉS
pour savoir où on est

à savoir

Ah quelle belle ville que la Nouvelle-Orléans, vieille comme les bâtisses qui la peuplent et les histoires qui se transmettent de génération en génération, poussiéreuse comme les photographies en noir et blanc chez les grands-parents et aussi mystérieuse que le bayou lui-même. Fondée en 1718 par des colons français, elle doit son nom au régent Philippe duc d’Orléans mais elle en possède bien d’autres – la Big Easy, la Crescent City, l’oubliée qu’on surnomme NOLA la bien-aimée. Campée au Sud-Est de la Louisiane, sur les rives du Mississippi, c’est bien elle la plus grande ville de l’état. Et pourtant elle n’en est pas la capitale ; elle l’a été de 1722 à 1880, puis c’est Bâton-Rouge qui lui a dérobé son titre. Mais ça n’enlève rien à sa splendeur et son statut souverain, elle a perdu sa couronne officielle mais elle reste la reine de cœur, quoi qu’on en dise. On compte plus de 375 000 habitants en son sein, plus d’un million quand on ajoute son aire urbaine. Tous des amoureux, tous des fous qui sont coincés par sa majesté. Il fait chaud là-dedans, le climat est subtropical alors ça varie entre 10 et 20°C en hiver, avoisinant plutôt les 35°C l’été. L’humidité c’est une constante, ça fait partie du paquet, on s’en débarrasse pas et si on s’en accommode plutôt bien la moitié de l’année, l’été ça devient difficilement supportable. L’atmosphère se fait lourde et étouffante, un filet de sueur qui colle à la peau en toutes circonstances et des orages qui éclatent régulièrement en fin de journée. Mais c’est rien tout ça : le pire c’est les ouragans et puis les inondations, qui ont par vingt-sept fois dévasté la ville au cours de son histoire. Le plus funestement connu de tous porte le nom de Katrina et frémit encore entre des lèvres amères, teintées par le carnage qui a été fait de leur chez soi. Oubliez pas, qu’on susurre aux oreilles des plus jeunes. Oubliez jamais.


le port

Bordée par le Mississippi, forcément que la ville était vouée à en faire l’une de ses forces, l’un de ses meilleurs atouts. Son port est le cinquième des États-Unis lorsqu’il s’agit de marchandises, douzième en matière de valeur de celles-ci. Mais la plus grande longueur de quai elle est pour lui, avec un peu plus de trois kilomètres de long et la capacité d’accueillir treize navires en même temps, de quoi faire rêver. On y pratique principalement le transbordement de l’acier, du caoutchouc et du café, alors que les exportations concernent surtout les céréales et les produits pétroliers. Mais forcément y a pas que le commerce dans la vie, y a le reste aussi et au-delà de toutes ces histoires d’économie, les quais de NOLA sont franchement touristiques. Bon nombre de vacanciers aiment naviguer sur le fleuve pour découvrir les paysages offerts par la ville, privilégiant les bateaux à vapeur et autres embarcations du genre ; mais y a aussi ceux qui veulent simplement passer d’une rive à l’autre et qui prennent un ferry pour y arriver. Et puis y a ceux qui connaissent le Mississippi comme leur poche, ceux qui le arpentent dans tous les sens au quotidien, ceux qui pêchent et qui bossent sur la flotte pour un salaire pas toujours correct. Qui que vous soyez, vous remarquerez vite que les eaux du fleuve sont jamais bien solitaires – y a toujours un type ou deux pour les fendre sur leurs gros cargos ou leurs petites barques.


les quartiers

La ville est divisée en trois axes principaux – East Bank, Eastern New Orleans, West Bank – qui sont eux-mêmes séparés en districts – treize en tout – puis en quartiers. Forcément, ça fait du monde, beaucoup d’endroits, beaucoup de choses à couvrir et découvrir ; de quoi se perdre facilement. Sur SOAM, nous avons fait le choix de sélectionner East Bank et quatre de ses districts, qu’on a remaniés pour vous proposer un éventail de choix le plus large possible sans que ça soit confus pour autant. Ils sont à retrouver dans la partie RPG du forum, avec leurs descriptions qui vous donneront une idée d’où vous mettez les pieds. Mais comme c’est toujours mieux quand tout est clair, on a fait une petite carte pour vous aider à visualiser tout ça : par ici. Et si vous souhaitez une description plus précise des quartiers, de leur niveau de vie et du style d’habitation qu’on y retrouve, rendez-vous par ici.

RAPPEL : En Louisiane, comme dans la plupart des états aux USA, la majorité civile est à dix-huit ans. Seuls l’achat et la consommation d’alcool sont interdits avant les vingt-et-un ans ; pour le reste, la personne est considérée comme majeure.

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Benjamin Moriarty
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MessageSujet: Re: iv – LA NOUVELLE-ORLÉANS.   iv – LA NOUVELLE-ORLÉANS. EmptyDim 30 Aoû - 14:47


LA CULTURE
c'est la richesse

mise en bouche

Véritable bassin de diversité, suffit de mettre les pieds en ville pour comprendre qu’on y trouvera de tout, absolument tout, dans tous les coins. Dans les racines de sa population on peut trouver des bouts d’Irlande, d’Espagne, d’Allemagne, et bien sûr de France – tout ça en plus des influences amérindiennes et américaines. La population afro-américaine à NOLA est l’une des plus importantes du pays tout entier, représentant un peu plus de la moitié de la ville, suivie de près par les blancs, puis les latinos, les asiatiques, les amérindiens et tous les autres. On ressent encore les influences françaises qui planent dans l’air, visibles au niveau architectural d’une majeure partie des bâtiments, dans les noms des gens ou des établissements, et dans la langue. Le français, on l’entend, on le parle souvent, ça se transmet dans les familles qui ont des origines francophones alors forcément, c’est pas rare de croiser quelqu’un qui a au moins quelques bases de la langue. Ça touche pas la totalité de la population mais suffisamment d’entre eux pour que le français soit la quatrième langue la plus parlée en ville – après l’anglais, l’espagnol et le vietnamien. NOLA c’est comme un refuge pour les vagabonds, un phare pour les rêveurs, un repaire pour les crapules. NOLA c’est une maison pour qui le veut ; elle a toujours les bras grands ouverts mais faut faire gaffe à pas se faire avaler.


les traditions

La Nouvelle-Orléans c’est une sale fêtarde, les célébrations en tous genres elle adore ça, y a près de cinq cent manifestations diverses qui sont organisées chaque année. Les plus célèbres sont sans aucun doute le Jazz Fest – New Orleans Jazz & Heritage Festival – qui existe depuis 1970, prenant place chaque année du dernier weekend d’avril au premier weekend de mai ; et le carnaval, que tous les habitants appellent Mardi Gras, se déroulant avant le Carême. Le Mardi Gras a été introduit par les colons français et remonterait à 1699, peut-être même avant, difficile à dire ; mais on est sûrs que c’est profondément ancré dans la culture de la ville et que les habitants y sont particulièrement attachés. Il se compose de parades qui traversent la ville toute entière, de la musique absolument partout, des déguisements en tous genres portés par chaque habitant ou presque, des bals dans les rues et les bars, dans les maisons individuelles et partout où on a suffisamment de place pour bouger. Et puis, surtout, y a les indiens. Les vraies stars du carnaval c’est eux, avec leurs costumes colorés inspirés des tenues cérémonielles amérindiennes, qu’ils  fabriquent à la main dans le respect de la tradition – sachant qu’un costume de chef peut peser jusqu’à soixante-dix kilos et avoisiner les cinq mille dollars. Chaque année ils réitèrent l’expérience avec un nouveau costume – porter deux fois le même n’est pas envisageable – et ils déambulent dans les rues tribu par tribu, une confrontation pacifique ayant lieu lorsque deux d’entre elles se croisent.

Concernant les détails, on dénombre pas moins de trente-huit tribus d’indiens en ville, qui comptent chacune entre une demi-douzaine et plusieurs dizaines de membres, généralement de descendance amérindienne ou afro-américaine, avec à leur tête un chef. Tout est indépendant, sans autorité pour les contrôler ou les brider ; bien que deux organisations aient été formées pour coordonner les Uptown et Downtown Indians, et qu’il y ait parfois des tensions avec les forces de l’ordre. Ils ont des chants propres à leur culture – les plus connus étant Indian Red qu’ils entonnent au début et à la fin de chaque rassemblement, et Iko Iko qui résonne lorsque deux tribus se confrontent lors de la parade.

Et puis faut pas oublier le vaudou qui a aussi une grande importance dans la culture de la Nouvelle-Orléans, alimentant le folklore local depuis des années – avec notamment Marie Laveau, grande prêtresse vaudou renommée, retrouvée décapitée le 16 juin 1881, et qui hanterait encore la ville si on en croit ceux qui jurent avoir vu son fantôme rôder. Le vaudou, c’est plus qu’une histoire mystique, c’est toute une culture, un héritage, une philosophie qui se transmet et qui se respecte. C’est les racines africaines que les esclaves ont voulu conserver au mieux alors que les colons le leur interdisaient, les poussant ainsi à utiliser leurs connaissances contre eux – d’où la terreur qui règne quand on prononce le mot, comme si on voyait du satanisme là où il n’y a qu’une histoire de culture. On trouve beaucoup de magasins dédiés au vaudou en ville mais la plupart d’entre eux sont destinés aux touristes ; faut creuser pour trouver des boutiques qui respectent pleinement la tradition et qui sont destinés aux pratiquants, pas aux pigeons.


la musique

Parce qu’ici, c’est impossible de faire dix mètres sans que des notes se mettent à résonner d’un côté ou de l’autre, que ça soit harmonieux ou pas. C’est sacré, c’est l’âme de NOLA et on peut tenter de la détruire brique par brique si on veut : tant qu’y aura de la musique, elle vivra. Berceau du jazz et du blues, elle a compté parmi ses rangs certains des plus grands musiciens qui aient foulé notre sol – Buddy Bolden, Kid Ory, Louis Armstrong, King Oliver, Sidney Bechet, et ainsi de suite. Faut pas oublier non plus le gospel qui retentit encore régulièrement dans les églises, et la musique cajun – issue des Acadiens, née dans les bayous, melting pot aux influences africaines, indiennes et allemandes. Peu importe ce que vous aimez écouter au final, vous trouverez toujours chaussure à votre pied en écumant les bars où se produisent des groupes en tous genres – les plus appréciés étant les Brass Bands qui réunissent des cuivres et quelques percussions –  ou même en remontant simplement les rues à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Y a toujours quelqu’un qui met le volume suffisamment fort pour en faire profiter tout le quartier, ou des musiciens qui s’établissent dehors en espérant récolter quelques pièces ; à vot’ bon cœur les amis. Parce que du cœur, il en faut pour saisir l’ampleur des notes qui envahissent l’air et qui viennent vous envelopper, tantôt comme du coton aux accents sucrés, tantôt comme un linceul trop serré. On joue quand y a une naissance, quand y a un décès, quand y a un mariage ; on joue tout le temps. On célèbre la vie, on célèbre la mort, on célèbre les gens et on pleure au travers des instruments qui se déchaînent en rythme. Toutes les émotions y passent, les plus enjouées comme les plus mélancoliques, la rage et la nostalgie et la révolte et la joie. On joue pour les forcer à écouter ; on joue pour pas crever.

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Benjamin Moriarty
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MessageSujet: Re: iv – LA NOUVELLE-ORLÉANS.   iv – LA NOUVELLE-ORLÉANS. EmptyDim 30 Aoû - 14:47


LA CRIMINALITÉ
le fléau de la ville

vue d'ensemble

C’est bien beau de traîner des pieds entre deux boutiques, de flâner sans regarder où on va et de se laisser absorber par la beauté de la ville ; mais c’est comme ça qu’on se retrouve dans le caniveau. Elles sont agréables les rues de NOLA,  quand on fait pas gaffe à la crasse qui grouille dans l’ombre. Faut juste fermer les yeux pour pas voir les trafics et l’hémoglobine qui coule à flots, les plaies qui pullulent et tous ces os qu’on veut pas entendre craquer sous nos pieds. La ville est belle mais la ville est malade, rongée de l’intérieur par ce mal qui fait chuter l’espérance de vie de quiconque met un pied dans les parages. Peu importe qui vous êtes, d’où vous venez : suffit d’un rien pour tout faire basculer. Un regard de travers, un mot plus haut que l’autre, ou juste la malchance du mauvais endroit au mauvais moment. La faucheuse est jamais bien loin, toujours quelque part derrière l’épaule du voisin ou la vôtre, au bout des phalanges de chaque personne qui croise votre route. Ici, on a dix fois plus de chances de se faire assassiner que n’importe où ailleurs aux États-Unis – ajoutez à ça notre cher ami Jigsaw, et vous prenez soudain une allure de cible ambulante. Se trimballer dans le coin, c’est pas une balade de santé, c’est pas toujours une partie de plaisir malgré ce qu’on veut bien vendre. C’est se jeter dans la fosse aux lions en priant pour pas se faire dévorer.


la police

Ils ont l’air imposants avec leurs badges et leurs uniformes, le grade qui sonne bien quand on l’annonce et puis l’arme à la ceinture pour rappeler à qui on a affaire. Faut pas s’étonner qu’on les appelle tous poulets, c’est pire que la basse-cour ces bestioles ; c’est fier comme des coqs mais plus ça gonfle la poitrine, plus faut s’en méfier. Bien sûr qu’y en a des bons, de ceux qui font leur boulot correctement et avec des motivations nobles, ceux qui représentent dignement la loi et qui donnent leur meilleur même si c’est pas toujours apprécié. Mais y a aussi de la vermine, planquée derrière un titre qui ne vaut plus rien, gangrénée par la corruption la plus absolue. Les flics à NOLA, ils ont jamais été des enfants de chœur, même les plus droits d’entre eux – c’est pas possible dans une ville pareille, là où le crime prolifère plus vite qu’une putain d’épidémie. Mais y en a qui sont carrément du mauvais côté de la barrière, et qui viennent pourrir tous les efforts de leurs collègues. Y a ceux de bas-étage, qui acceptent les bakchichs des p’tits cons et des grands méchants pour mettre du beurre dans les épinards, qui subtilisent des pièces à conviction ici et là pour les revendre au plus offrant. On fait comme on peut, qu’ils vous diront, le salaire vaut pas l’coup de risquer sa peau. Et puis y a les autres, les pires. Ceux qui sont de mèche avec les truands et qui foutent le bordel dans les enquêtes pour pas qu’on remonte à la source, ceux qui trouvent leur compte dans l’illégalité qu’ils devraient combattre, ceux qui se foutent bien de cette bonne vieille populace qu’ils ont pourtant juré de protéger. Ils préfèrent leur planter une balle dans le dos que respecter leur parole, et on peut dire que leur honneur a autant de valeur qu’un mollard collé sous leur godasse. Y a pas à dire, les bavures sont nombreuses – en vrai elles l’ont toujours été, ça a juste empiré depuis l’ouragan. Des enfoirés qui tirent sur des gens lambdas pour des raisons obscures, y en a toujours eu, mais leurs rangs ont explosé quand Katrina a débarqué avec ses gros sabots ; on peut même pas compter le nombre de victimes faites dans le chaos. Les têtes gouvernantes disent qu’on compte peut-être une vingtaine de civils tués par la police pendant la panique, une trentaine tout au plus. Officieusement, ça avoisine plutôt les quatre-vingt. Quatre-vingt vies perdues au nom de l’ordre de tirer à vue.

On oubliera pas les Danziger Bridge Shootings où plusieurs officiers, armés entre autres de fusils d’assaut, ont tiré sur des hommes et femmes désarmés ; dont plusieurs membres d’une famille noire, parmi lesquels on compte notamment un adolescent et un handicapé mental. C’est certainement l’affaire qui a fait le plus de bruit, funestement représentative de la violence dont ils sont capables, ces sales bêtes. Ah ça, elle est pas glorieuse la réputation de la NOPD, c’est plutôt le contraire. On les dit incompétents, racistes, lâches, détestables – et encore, ça, c’est quand on reste poli. Y a des ripoux, disséminés à tous les coins, dans toutes les divisions et là où on les attend le moins. Sûrement qu’on se fout de leur gueule dans les villes d’à côté, parce qu’ils en ont des trophées, ils ont même un sacré palmarès, dommage que ce soit du mauvais côté de la balance. Ils ont tout pour eux : le plus haut taux de corruption policière au coude à coude avec Baltimore, la plus haute criminalité aux États-Unis, et le plus grand nombre de civils tués par une unité de police américaine non seulement tout court, mais aussi pour des motifs racistes ou xénophobes. À ce rythme-là, plus la peine de se demander pourquoi les flics sont mal vus, ils sont les premiers à pécher. Forcément, les meilleurs d’entre eux triment pour redorer leur blason et nettoyer le sang que leurs comparses ont étalé partout sur leur institution ; mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Ils sont pas près de réussir à se faire respecter, vu l’héritage qu’on leur a laissé.


les autres

À la Nouvelle-Orléans, n’importe qui peut devenir un criminel ; suffit d’avoir une raison, ou simplement besoin d’argent, ou parfois même aucun des deux. Des gens biens qui font les mauvais choix, et d’autres qui sont sans foi ni loi. C’est peut-être bien pour ça qu’on trouve pas vraiment de gangs dans le coin, pour ça faudrait qu’ils soient organisés, qu’ils se fabriquent une hiérarchie avec des membres et qu’ils se trouvent un morceau à gouverner. Personne a les épaules pour porter la couronne, c’est rien que du chaos, y a pas de règles à respecter. NOLA est une jungle et la loi du plus fort semble être la seule de rigueur, bouffe ton voisin pour pas te faire bouffer et croise les doigts pour pas tomber sur pire que toi. Oh bien sûr on trouve des trafics, mais ils sont loin d’avoir une structure spécifique ; pour la plupart, il s’agit de simples dealers accompagnés de sbires, et certes, ils tuent et se vengent, mais ils sont loin d’avoir suffisamment d’envergure pour construire un empire. Le schéma est souvent le même, quel que soit le domaine d’expertise : un leader qui gère le business à sa manière, un groupe plus ou moins large de personnes qui suivent ses instructions, et un cercle de clients qui savent où ils foutent les pieds. Qu’ils soient à la recherche de drogue, de prostituées, de faux papiers, d’armes ou d’autre chose, ils trouveront leur bonheur s’ils prennent la peine de chercher. Non pas que ce soit une bonne idée – ça finit jamais bien ces histoires-là, on trouve des corps tous les quatre matins parce qu’y en a un qui a pas su la fermer ou qui a voulu jouer au plus malin. D’autres sont des innocents qui ont un karma pourri, la faute à pas de chance s’ils finissent une balle entre les deux yeux parce qu’on a voulu les racketter. Le vol sous toutes ses formes, c’est une valeur sûre ; n’importe qui peut s’y adonner à l’échelle qu’il préfère. On trouve les habituels pickpockets qui ont plus ou moins de dextérité, les téméraires qui vous menaceront dans une rue sombre pour vous dérober tous vos biens, les braqueurs qui s’attaquent à l’épicerie du coin ou à la plus grande banque de la ville, et les cambrioleurs qui aiment se prendre pour des ninjas en s’introduisant chez vous à votre insu. Ils sont tous là, mêlés à la masse qui arpente les rues, et bonne chance pour les retrouver dans tout ce bordel. Mais ils font certainement partie des moins pires, quoi qu’on en dise ; il reste le sommet de la chaîne alimentaire, ceux qui prennent des vies, les meurtriers. Là encore, on trouvera tous les profils. Ceux qui n’ont pas fait exprès, ceux qui ont voulu se venger, ceux qui se sont simplement défendus. Et puis les plus dangereux, qui aiment ce qu’ils font, ou qui en ont fait leur métier ; ceux pour qui prendre des vies n’a plus vraiment d’impact. Bien sûr, celui qui marque tous les esprits a un nom qui fait trembler, qui évoque la terreur et qui donne un arrière-goût métallique dans la bouche – Jigsaw. Le roi de la jungle, c’est lui. Seul serial killer en ville, il règne en maître sur son échiquier comme s’il avait toujours trois coups d’avance sur tout le monde, comme le marionnettiste qui tire les ficelles de la ville avec une délectation à peine camouflée. Personne a été foutu de l’arrêter, ni même de lui faire de l’ombre. C’est l’épée de Damoclès perchée au-dessus de nos têtes et si c’est pas elle qui tombe, ça sera celle du voisin qui viendra nous embrocher sans préavis.

NOTE : Étant donné la présence de Jigsaw sur le forum, nous refusons la création de tout personnage serial killer ou tueur de masse dans le genre. Déjà par souci de réalisme, puisqu’un seul meurtrier avec autant de victimes à son palmarès, ça suffit pour une ville – aussi grande soit-elle. Mais également par cohérence vis-à-vis du contexte et du Tueur au puzzle ; en effet, ce dernier ne laisserait personne empiéter sur ses plates-bandes, et aurait vite fait de placer un potentiel concurrent dans une session pour le voir trouver la mort. Merci de votre compréhension !

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